« Le déficit n'est pas soutenable. Et s'il faut que ça saigne, ça doit venir des riches, de la classe des milliardaires. Ça ne peut pas venir des classes moyennes, c'est suffisamment dur de s'en sortir aujourd'hui. » Cette déclaration surprenante ne vient ni de Gabriel Zucman ni de Thomas Piketty, mais de Steve Bannon, l'ancien conseiller de Donald Trump et figure influente du mouvement MAGA.
Cette position inattendue illustre selon Le Monde la montée d'une réflexion transpartisane sur la taxation des grandes fortunes. Du Brésil à la Norvège, en passant par le Royaume-Uni et l'Allemagne, les appels à faire payer davantage les ultra-riches se multiplient dans le monde entier.
La France au cœur du débat
La France occupe désormais une position centrale dans cette controverse mondiale avec la proposition de l'économiste Gabriel Zucman. D'après La Dépęche, ce projet vise à instaurer un impôt plancher de 2 % sur les patrimoines dépassant 100 millions d'euros.
Cette proposition bénéficie d'un soutien scientifique remarquable puisque sept prix Nobel d'économie l'appuient officiellement selon La Dépęche. L'Assemblée nationale française a męme voté en faveur du texte par 116 voix contre 39 en février 2025, marquant une victoire parlementaire significative.
Une opinion publique conquise
L'opinion française se montre largement favorable à cette mesure, avec 78 % des citoyens soutenant une taxation accrue des plus fortunés d'après les sondages rapportés par La Dépęche. Cette adhésion populaire contraste avec la résistance farouche du monde des affaires.
Bernard Arnault, patron de LVMH et figure emblématique de l'opposition patronale, argue que son groupe a versé 15 milliards d'euros d'impôts sur les sociétés en dix ans selon La Dépęche. Toutefois, le montant de ses impôts personnels n'est pas divulgué publiquement.
Alternatives politiques et résistances
Le Rassemblement National propose une approche différente avec sa "taxe sur les fortunes financières" qui exclurait l'immobilier pour protéger les électeurs de classe moyenne d'après La Dépęche. Cette stratégie vise à séduire les propriétaires tout en ciblant les actifs financiers.
Les recherches de l'Observatoire fiscal de l'UE révèlent que 10 % des recettes fiscales corporatives sont perdues à cause des transferts de bénéfices selon La Dépęche. Ces données renforcent les arguments en faveur d'une coordination internationale sur la taxation des grandes fortunes.
Sources utilisées : "Le Monde", "La Dépęche" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.
