François Bayrou a officiellement remis sa démission au président Emmanuel Macron mardi 9 septembre, qui l'a acceptée, selon France Télévisions. Cette démission intervient au lendemain du vote de confiance catastrophique à l'Assemblée nationale, où le gouvernement a essuyé une défaite écrasante avec 364 voix contre et seulement 194 voix pour.
Le chef du gouvernement a rejoint Matignon dans l'après-midi pour expédier les affaires courantes en attendant son successeur. Macron a promis de nommer un nouveau Premier ministre dans les "tout prochains jours".
Une crise politique sans précédent
Cette chute marque le cinquième changement de chef du gouvernement depuis le début du quinquennat en 2022, du jamais vu sous la Ve République. Comme le confirme France24, cette situation représente une crise institutionnelle inédite depuis la dissolution de juin 2024, mettant fin à la réputation de stabilité de la Ve République.
D'après franceinfo, le budget rejeté contenait 44 milliards d'euros de mesures d'austérité pour résorber la crise de la dette française. La France traverse une période constitutionnelle troublée qui inquiète les observateurs internationaux.
Escalade constitutionnelle et opinion publique
La France insoumise maintient sa motion de destitution contre Emmanuel Macron, selon Nice-Matin. Jean-Luc Mélenchon a réclamé lundi soir sur France 2 que le chef de l'État "parte", reflétant une opposition radicale croissante.
Selon un sondage Odoxa-Backbone révélé par France24, 64% des Français souhaitent que Macron démissionne plutôt que de nommer un nouveau Premier ministre. Cependant, Nice-Matin rappelle que le processus de destitution nécessite une majorité des deux tiers dans les deux chambres, rendant son succès hautement improbable.
Indemnités de départ et succession politique
D'après Capital.fr, le Premier ministre démissionnaire a droit à une indemnité mensuelle de 15 140 euros pendant trois mois, plus des avantages à long terme. Cette compensation financière s'ajoute aux coûts politiques de l'instabilité gouvernementale.
Plusieurs noms circulent pour remplacer François Bayrou, notamment Éric Lombard, Sébastien Lecornu et Catherine Vautrin. Le Rassemblement national appelle à une "dissolution ultrarapide" qui déclencherait de nouvelles élections législatives.
Perspectives de coalition et négociations
France24 indique qu'une coalition mathématique pourrait atteindre une majorité de 288 sièges en combinant centristes, conservateurs, socialistes et écologistes. Les socialistes et les Écologistes ont ouvert la porte à des discussions, marquant une approche plus conciliante.
Le socialiste Olivier Faure a formulé le vœu d'une "cohabitation" avec le chef de l'État. Cette ouverture contraste avec l'opposition radicale de La France insoumise et du Rassemblement national.
Sources utilisées : "France Télévisions", "franceinfo", "France24", "Nice-Matin", "Capital.fr" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.