24 часа апр премьеров в Депуи 40 ans : Израиль бомбардирует Ливан

upday.com 1 час назад
Un homme inspecte les dégâts causés par une frappe aérienne israélienne à Jbaa, sud du Liban. (Image symbolique) Photo by Mahmoud ZAYYAT / AFP via Getty Images Getty Images

L'armée israélienne a de nouveau bombardé le sud du Liban jeudi, ciblant des sites du Hezbollah qu'elle accuse de violer la tręve en se réarmant. Ces frappes interviennent moins de 24 heures après les premières discussions directes en plus de 40 ans entre représentants civils libanais et israéliens, soulignant la fragilité du processus diplomatique naissant.

Les bombardements ont visé les villages de Mahrouna et Jbaa dans le sud du Liban. Avant les frappes, l'armée israélienne avait appelé les habitants de plusieurs localités à évacuer. À Jbaa, un photographe de l'AFP a constaté de la fumée s'échappant d'un site ciblé. Yassir Madir, un responsable local, a décrit l'ampleur des dégâts : « Quant aux dégâts, il n'y a plus une fenętre à 300 mètres à la ronde. Tout le monde est sous le choc. » Il a précisé que seuls des civils se trouvaient dans la zone : « que des civils ». Les habitants n'ont pas eu le temps d'évacuer leurs biens. « Malheureusement ils n'ont pas eu le temps de retirer leurs affaires », a-t-il ajouté. Les autorités libanaises n'ont rapporté aucune victime.

L'armée israélienne justifie ses actions en affirmant avoir « frappé plusieurs lieux de stockage d'armes appartenant au Hezbollah » situés « au coeur de la population civile ». Elle dénonce un « nouvel exemple du cynisme » du mouvement chiite. Un porte-parole militaire a déclaré vouloir « contrer » les « tentatives illégales » du Hezbollah « de rétablir ses activités dans la région ». Israël, soutenu par les États-Unis, affirme que ses frappes visent à empęcher le Hezbollah, allié de l'Iran, « de se reconstruire et de se réarmer ».

Les discussions historiques de mercredi

Les bombardements contrastent avec l'atmosphère des discussions qui se sont tenues la veille. Mercredi, des représentants civils libanais et israéliens se sont rencontrés pour la première fois depuis plus de 40 ans au sein de l'organe de surveillance du cessez-le-feu. Cette instance, dirigée par les États-Unis et incluant la France et l'ONU, ne réunissait jusqu'alors que des représentants militaires des deux pays. Le Liban et Israël sont techniquement en état de guerre et n'ont pas de relations diplomatiques officielles.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a évoqué ces échanges dans « une atmosphère positive ». Son bureau a indiqué : « Il a été convenu d'élaborer des idées pour promouvoir une éventuelle coopération économique entre Israël et le Liban. » Mais Netanyahu a maintenu que le désarmement du Hezbollah reste « incontournable » pour Israël.

Positions divergentes

Le Premier ministre libanais Nawaf Salam a clarifié la position de son pays. Il a souligné que ces rencontres visent avant tout « à la cessation des hostilités (et) au retrait israélien total ». Sur la question économique, il a été ferme : « Les relations économiques viendront à la toute fin du processus de normalisation, qui doit venir après la paix. » Il a insisté : « Elles ne peuvent pas précéder la paix. » Le Liban a indiqué qu'il n'envisage pas de conclure un accord de paix séparé avec Israël.

La France, membre de l'organe de surveillance, a réaffirmé son engagement. Un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a déclaré jeudi : « Nous sommes pleinement engagés à ce que ce mécanisme reste le cadre pour favoriser la désescalade et permettre un retour durable à la stabilité dans la région. »

Le cessez-le-feu est entré en vigueur fin novembre 2024, après une guerre meurtrière qui a duré un an entre Israël et le Hezbollah. Malgré la tręve, l'armée israélienne conserve des positions sur le territoire libanais. Les habitants libanais vivent dans la crainte d'une escalade de la violence.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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