Donald Trump (républicain) a promis mardi d'intervenir prochainement à Chicago avec des forces fédérales, après Los Angeles et Washington. "Nous allons intervenir" dans cette ville, a déclaré le président américain, sans préciser la date de déploiement de ces forces de l'ordre fédérales.
Le président qualifie Chicago de "Trou à rats", "CAPITALE MONDIALE DU MEURTRE" et de "ville la plus dangereuse au monde, de loin" pour justifier l'envoi de réservistes de la Garde nationale. Trump s'est engagé à "régler le problème de la criminalité en vitesse" à Chicago, "comme je l'ai fait à Washington".
Opposition des responsables locaux
Les élus démocrates de l'Illinois rejettent catégoriquement cette intervention militaire. "Chicago ne veut pas de troupes dans ses rues", a répondu le gouverneur JB Pritzker (démocrate), se disant "pręt à combattre en justice" tout déploiement militaire.
Le maire de Chicago Brandon Johnson (démocrate) a déclaré : "Nous ne voulons pas, ni n'avons besoin d'occupation militaire". Pritzker accuse Trump de motivations politiques : "Rien de tout ça n'a pour objectif de lutter contre la criminalité ou de rendre Chicago plus sûre. Rien. Pour Trump, il s'agit de tester son pouvoir et de créer du spectacle politique pour dissimuler sa corruption".
Déploiements militaires contestés
Depuis la mi-août, Trump a imposé des troupes fédérales dans la capitale américaine. Des soldats armés équipés de véhicules blindés patrouillent dans les rues de Washington et le métro, particulièrement près des institutions nationales. Washington "est maintenant un endroit sûr", affirme le président républicain.
Trump menace également d'envoyer des forces fédérales dans d'autres grandes villes démocrates comme New York, Baltimore ou Boston. Le gouverneur Pritzker et son homologue du Maryland Wes Moore (démocrate) accusent Trump de "fabriquer des crises" pour justifier ces interventions dans les États démocrates.
Décision judiciaire sur Los Angeles
Un juge fédéral a jugé mardi illégal le déploiement de réservistes de la Garde nationale à Los Angeles. Cette intervention visait à réprimer des manifestations sporadiques contre la politique migratoire de Trump en juin.
La décision n'entrera en vigueur qu'à partir du 12 septembre, laissant le temps à la Cour supręme de se prononcer. L'envoi de plusieurs milliers de troupes en Californie s'était fait sans l'accord du gouverneur démocrate Gavin Newsom, une première depuis 1965.
Sources utilisées : "AFP" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.