La Russie s'est déclarée mardi pręte à discuter avec Washington des soupçons américains concernant de présumés essais nucléaires secrets souterrains. Cette offre de dialogue intervient après que le président américain Donald Trump a accusé Moscou et Pékin de conduire de tels tests de manière clandestine.
Le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a répondu aux accusations lors d'une rencontre avec des médias russes diffusée sur les chaînes d'État. Il a déclaré : «Nous sommes pręts à discuter des soupçons que nos collègues américains ont soulevés quant au fait que nous serions secrètement en train de faire quelque chose profondément sous terre.» Le chef de la diplomatie russe, en poste depuis plus de 21 ans, a simultanément rejeté les allégations de Trump selon lesquelles la Russie effectuerait des tests «sans en parler».
Types d'essais autorisés
Lavrov a précisé que certaines catégories de tests n'ont jamais été interdites par les traités internationaux. Il a expliqué : «Les autres essais, qu'ils soient subcritiques ou sans réaction nucléaire en chaîne, ou les essais de missiles porteurs, n'ont jamais été interdits.» Le Kremlin a indiqué par la voix de son porte-parole Dmitri Peskov que «aucune explication n'(avait) été fournie par nos homologues américains» concernant les accusations de Trump.
Contexte diplomatique tendu
Cette proposition de dialogue survient alors que les efforts diplomatiques de Trump pour résoudre le conflit en Ukraine, déclenché par Moscou en février 2022, sont au point mort. Le président américain a reporté sine die une rencontre prévue à Budapest avec Vladimir Poutine sur la question ukrainienne.
Séparation des dossiers
Le ministre russe a tenu à distinguer la question des essais nucléaires du sommet prévu. «Je ne mélangerais pas la question des essais nucléaires avec celle du sommet de Budapest», a-t-il affirmé. Lavrov a ajouté : «Nous sommes pręts à discuter avec nos collègues américains de la reprise des travaux préparatoires au sommet proposé entre les dirigeants de la Russie et des États-Unis.»
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).
