Le gouvernement français s'engage à ne pas augmenter les franchises médicales, ni dans le budget de la Sécurité sociale actuellement débattu à l'Assemblée nationale, ni par décret ultérieur. Cette promesse, annoncée vendredi par la porte-parole gouvernementale Maud Bregeon, intervient alors qu'aucune majorité parlementaire ne se dessine pour soutenir une telle hausse et que le vote sur la partie recettes du budget est prévu dans la journée.
«Il n'y a pas de majorité pour augmenter les franchises donc (...) il n'y aura pas d'augmentation des franchises médicales dans le budget qui est étudié aujourd'hui», a déclaré Maud Bregeon sur TF1. La porte-parole a souligné que le gouvernement «ne fera pas sans les parlementaires».
L'exécutif maintient toutefois son objectif de réduction du déficit autour de 20 milliards d'euros. «Par contre, attention, si on renonce à cette mesure-là (...), il faudra trouver des mesures d'économies à mettre en face, parce que la question de la cible du déficit qu'on souhaite, nous, autour de 20 milliards d'euros, n'a pas changé», a averti Maud Bregeon.
Tensions autour du budget
L'ancien Premier ministre Michel Barnier (LR) a déclaré aux Echos qu'il ne voterait pas pour le budget de la Sécurité sociale «en l'état». Interrogée sur cette position, Maud Bregeon a questionné: «quelle est l'alternative?» et «Comment fait-on puisque aucune loi spéciale n'est possible?»
Les débats se poursuivent à l'Assemblée nationale après des négociations intenses. «Il y a eu des avancées encore hier sur la question de la CSG (du capital) et on va continuer, il reste de nombreuses heures de débats à l'Assemblée nationale», a précisé la porte-parole. Le rejet de la partie recettes entraînerait le rejet de l'ensemble du texte et une troisième lecture.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).
